José Mourinho, qui était autrefois sur la sellette au Santiago Bernabéu, n’a pas caché son amertume en voyant le Real Madrid subir une défaite humiliante face à l’Atlético. Dans un discours cinglant, le « Special One » a dénoncé tout ce qui, selon lui, expliquait pourquoi le Real avait perdu son identité et laissé ses adversaires l’humilier sur le terrain.

đŁïž Mourinho a déclaré, enflammé :
« Je ne suis pas surpris. Quand on ne respecte pas son écusson, le football nous punit. J’ai vu le Real Madrid aujourd’hui, et ce n’était pas une grande équipe. C’était juste une bande de gens qui marchaient sur le terrain, sans âme. Cinq buts ? Oui, et je m’attendais à mieux. Ce n’est pas seulement une trahison tactique, c’est une trahison de tout le club.»
Il a rappelé l’esprit de son époque comme entraîneur :
« À mon époque, on frappait le cœur de l’adversaire avant de toucher le ballon. Aujourd’hui ? L’un est tombé, l’autre a ri. Le football moderne semble plus s’intéresser à TikTok qu’aux combats sur le terrain.»
N’oubliant pas de mentionner la star du match, Mourinho a conservé son ton ironique :
« Álvarez est excellent, c’est indéniable. Mais s’il marque si facilement, ce n’est pas parce qu’il est si bon, mais parce que vous l’avez laissé faire.»
Et il a conclu d’un ton froid :
« Il faut des hommes, pas seulement des joueurs en blanc. Désolé, mais la vérité fait mal. Et ce soir, la vérité a été écrite par l’Atlético, à l’encre rouge, pas blanche.»
L’histoire ne s’arrête pas à une défaite. Pour Mourinho, c’est un signal d’alarme, une révélation de la douleur qui habite le cœur des Madridistas. Un Real Madrid perdu, qui a perdu sa fierté, laisse son adversaire graver son nom dans l’histoire du derby.
Xabi a réagi avec retenue :
« Je comprends Mourinho. Il a joué un rôle important au Real Madrid et a exprimé ce qu’il ressentait. Mais je suis là, avec une équipe qui fait des efforts, et je ne peux pas me permettre de tout voir avec amertume. Nous avons échoué, certes, mais cela ne signifie pas que nous avons perdu notre courage. Le football est cruel, mais c’est aussi une occasion de se relever. »
Xabi a insisté sur la reconstruction :
« Je n’accepterai jamais un Real Madrid qui se contente de marcher sur le terrain. Si mes joueurs tombent aujourd’hui, demain ils devront se relever. Nous le devons aux supporters et à cet écusson. »
Mourinho a choisi la colère, et Xabi Alonso a choisi la foi. Deux générations de Madrid, deux perspectives, mais toutes deux pointant vers la même douloureuse vérité : le Real Madrid est mis à rude épreuve plus que jamais.