La nouvelle est tombée comme un couperet à Madrid. À moins d’un mois du premier Clásico de la saison 2025/26, le Real Madrid a confirmé la blessure musculaire de Dani Carvajal, survenue lors de la lourde défaite 2-5 face à l’Atlético. Le latéral espagnol, véritable pilier du couloir droit, sera indisponible au minimum quatre semaines, selon la journaliste Arancha Rodríguez.

Comme si cela ne suffisait pas, les Merengues doivent également composer sans leur autre option majeure à droite : Trent Alexander-Arnold. Recruté pour apporter son expérience et sa qualité de centre, l’Anglais souffre d’une blessure aux ischio-jambiers contractée en Ligue des champions contre Marseille, et son absence pourrait s’étirer sur six mois.

Conséquence immédiate : à l’approche du choc du 26 octobre face au FC Barcelone, Carlo Ancelotti… pardon, Xabi Alonso, se retrouve face à un dilemme tactique inédit. Sans latéraux de métier côté droit, le technicien basque doit improviser. Federico Valverde et Marco Asensio sont évoqués comme solutions d’urgence, mais aucun des deux n’a le profil défensif naturel d’un latéral.

Cette double absence ne touche pas seulement le Clásico. Avant d’affronter le Barça, le Real doit disputer des rencontres cruciales contre Kairat Almaty, Villarreal, Getafe et surtout la Juventus en Ligue des champions. Autant de matchs où la fragilité du couloir droit risque d’être ciblée sans pitié par les adversaires.
Dans la presse espagnole, les débats font rage. Certains commentateurs appellent à un repositionnement plus défensif de l’équipe pour compenser, d’autres estiment qu’il faut donner leur chance aux jeunes de la Castilla. Les supporters, eux, oscillent entre inquiétude et colère. « Comment battre Barcelone sans défenseurs de métier ? » s’interroge un fan madrilène sur les réseaux sociaux.
Si le retour express de Carvajal paraît improbable, l’optimisme est encore plus mince pour Alexander-Arnold. Même en cas de guérison rapide, les deux hommes n’auraient pas le rythme nécessaire pour affronter un Barça déterminé. Pour Alonso, la tâche est herculéenne : il devra trouver une formule inédite pour que son Real Madrid reste compétitif.
À Bernabéu, l’heure n’est plus à la euphorie des débuts de saison. Un nuage noir plane au-dessus de la Casa Blanca, et le Clásico du 26 octobre pourrait bien se transformer en test de survie pour le Real Madrid version Alonso.