Le retour tant attendu de Jude Bellingham dans l’effectif du Real Madrid bouleverse déjà l’équilibre fragile du vestiaire merengue. Après une opération à l’épaule qui l’a tenu éloigné des terrains tout l’été, le milieu anglais de 22 ans a retrouvé la compétition sous les ordres de Xabi Alonso. Deux entrées en jeu, deux ovations, et déjà une conséquence inattendue : Arda Güler tremble pour sa place.

L’étoile montante turque, âgée de seulement 20 ans, avait profité de l’absence de Bellingham pour s’imposer avec brio en début de saison. Deux buts, deux passes décisives en six matchs et une impression de maturité qui avait conquis les socios. Mais la hiérarchie pourrait basculer. Avec le retour de l’international anglais, Güler redoute une réduction drastique de son temps de jeu.

Selon El Nacional, cette situation ouvre une brèche qu’Arsenal suit de très près. Les Gunners, sous l’impulsion de Mikel Arteta, n’ont jamais caché leur admiration pour le talent de Güler. Fabrizio Romano avait même révélé que le club londonien envisageait déjà de l’attirer l’été dernier, dans un scénario rappelant étrangement celui de Martin Ødegaard, autre ex-madrilène devenu capitaine d’Arsenal.

L’analogie est évidente : un jeune prodige en manque de continuité au Bernabéu, un entraîneur londonien prêt à lui offrir les clés du jeu et un public d’Emirates Stadium avide de nouveaux héros. «C’est peut-être l’Odegaard bis», lâchent certains fans des Gunners sur les réseaux sociaux, galvanisés par l’idée de voir Güler enfiler le maillot rouge.
Du côté madrilène, Xabi Alonso tente d’apaiser les esprits. Après une erreur coûteuse de Güler en Ligue des Champions contre Marseille, le coach espagnol a réaffirmé sa confiance : «Arda est un investissement pour l’avenir. Il doit apprendre, mais il est sur la bonne voie.» Des propos rassurants, mais qui ne dissipent pas toutes les inquiétudes.
Pour l’instant, le Real insiste sur sa volonté de conserver Güler. Mais l’ombre d’Arsenal plane, prête à fondre au moindre signe de faiblesse. Si le jeune turc venait à se sentir étouffé par la concurrence, les Gunners pourraient lancer une offensive dès 2026.
Une chose est sûre : le retour flamboyant de Bellingham n’a pas seulement redonné espoir au Bernabéu, il a aussi relancé un feuilleton mercato qui pourrait écrire un nouveau chapitre explosif entre Madrid et Londres.