Le Real Madrid a débuté sa campagne de Ligue des Champions 2025/26 par une victoire 2-1 contre l’Olympique de Marseille… mais cette victoire, loin d’être triomphante, fait déjà couler beaucoup d’encre. Une décision arbitrale controversée, validée par le VAR, a offert aux Merengues un penalty décisif à la 81e minute, déclenchant une tempête médiatique et une vague d’indignation à travers l’Europe.

Tout avait pourtant mal commencé pour le Real au Santiago Bernabéu. À la 22e minute, Timothy Weah ouvrait le score pour l’OM d’un tir imparable. La réponse madrilène ne se faisait pas attendre : six minutes plus tard, Kylian Mbappé égalisait sur penalty après une faute litigieuse. Puis, alors que le match semblait filer vers un nul logique, un contact entre Facundo Medina et Vinicius Jr. dans la surface a changé le destin de la rencontre.

Le bras de Medina touche effectivement le ballon après le duel… mais était-ce volontaire ? Avait-il le temps de l’éviter ? Pour de nombreux experts, non. Christina Unkel, ancienne arbitre FIFA, a fustigé la décision : « Il n’avait aucun moyen de retirer son bras. Le VAR aurait dû intervenir pour annuler la décision. » Ian Paul Joy, lui, n’a pas mâché ses mots : « C’est l’une des pires décisions que j’ai vues en Ligue des Champions concernant une main. »

La colère ne s’est pas arrêtée aux experts. Roberto De Zerbi, entraîneur de Marseille, a dénoncé une injustice flagrante : « Ce n’était jamais un penalty. Le football mérite mieux. »
Du côté du Real, la victoire est certes là, mais elle semble déjà entachée. Les réseaux sociaux s’enflamment, les hashtags #NoPenaldo et #VARdrid font leur retour, et l’UEFA est de plus en plus pressée de clarifier sa politique sur l’utilisation du VAR.
Une chose est sûre : ce succès madrilène n’a pas clos le débat. Bien au contraire… le bras de Medina pourrait bien devenir le symbole d’un automne sous haute tension pour l’UEFA. La polémique ne fait que commencer.