Alors qu’il vient à peine de prendre les rênes de la Seleção, Carlo Ancelotti se retrouve déjà au cœur d’une polémique brûlante. L’ancien entraîneur du Real Madrid est accusé en Espagne de favoritisme flagrant envers ses anciens joueurs… et de malmener les stars du FC Barcelone.

La tempête médiatique est partie d’un article du journal catalan Sport, qui pointe du doigt des choix jugés “biaisés” de la part du technicien italien. En effet, alors que le Brésil est déjà qualifié pour la Coupe du Monde 2026, les matchs de septembre contre le Chili et la Bolivie ne revêtent aucun enjeu sportif majeur.

Mais au lieu d’en profiter pour ménager les cadres, Ancelotti a choisi d’épargner les Madrilènes. Ni Vinicius Jr, ni Rodrygo, ni Militão ne figurent dans la liste de la Seleção – officiellement pour repos, ou en raison de suspensions mineures. Pendant ce temps, Raphinha, pilier de Barcelone, est convoqué… et annoncé titulaire dans les deux matchs, dont celui à haute altitude contre la Bolivie, à plus de 4.100 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Les supporters blaugranas ont littéralement explosé sur les réseaux sociaux, accusant Ancelotti de “protéger les siens” tout en “envoyant leurs rivaux au casse-pipe”. Ce ressentiment est amplifié par le calendrier : dès son retour du continent sud-américain, Raphinha devra enchaîner un match crucial de Liga contre Valence, à peine trois jours plus tard.
Le timing interroge : pourquoi forcer un joueur clé de Barcelone à enchaîner un périple aussi intense, alors que ses homologues madrilènes profitent d’une pause bienvenue ? Ancelotti, fidèle à son style diplomatique, n’a pas encore réagi aux accusations.
Mais cette affaire relance une vieille guerre froide entre Madrid et Barcelone, qui dépasse désormais les terrains de Liga. Même sous le maillot jaune de la Seleção, la rivalité continue de brûler.