La soirée qui aurait dû être une célébration pour l’équipe de France, victorieuse 2-0 face à l’Ukraine, s’est transformée en véritable cauchemar pour le Paris Saint-Germain. Non pas à cause du résultat sportif, mais à cause des blessures successives de deux joueurs parisiens : Désiré Doué et Ousmane Dembélé. Une double perte qui intervient au pire moment possible pour le club de la capitale, à deux semaines d’un calendrier brûlant.

Le choc Doué : une sortie prématurée qui inquiète
Titulaire d’entrée, le jeune Désiré Doué semblait promis à une belle soirée sous le maillot bleu. Mais à la demi-heure de jeu, tout a basculé : une douleur au mollet l’a contraint à quitter le terrain, visiblement en grande difficulté. Les caméras ont capté son pas hésitant, presque claudicant, alors qu’il rejoignait les vestiaires, la tête basse. Pour un joueur de seulement 19 ans, en pleine ascension et déjà considéré comme l’un des joyaux du PSG, l’image est glaçante.
Selon Fabrizio Romano, Doué a quitté le rassemblement des Bleus et doit désormais passer des examens approfondis. L’ombre d’une blessure musculaire sérieuse plane, et Paris se retrouve suspendu aux résultats médicaux.

Le coup de grâce : Dembélé, encore une fois
Comme si cela ne suffisait pas, son remplaçant Ousmane Dembélé, entré au début de la seconde période, a lui aussi été touché. Vers la 80e minute, il s’est arrêté net, se tenant l’arrière de la cuisse. Le diagnostic initial parle d’une élongation musculaire. Dembélé, dont la carrière est déjà jalonnée par une interminable liste de pépins physiques, est sorti, le regard sombre, comme s’il comprenait que sa trêve internationale venait de se terminer prématurément.
Le sélectionneur Didier Deschamps, en conférence de presse, a confirmé les craintes : « Pour Ousmane, il est pratiquement acquis qu’il ne pourra pas continuer ce rassemblement. » Des mots lourds de sens, qui résonnent comme une mauvaise nouvelle supplémentaire pour Paris.
La colère du PSG : un avertissement ignoré
Au sein du PSG, la frustration est immense. Le staff médical parisien avait déjà alerté les responsables de l’équipe de France sur l’état physique fragile de Dembélé. Les médecins estimaient qu’il n’était pas prêt à enchaîner des minutes à haute intensité. Mais l’avertissement semble avoir été balayé, et le résultat est là : deux joueurs sur le flanc, dont l’un est un pilier offensif censé faire la différence dans les grands rendez-vous.
Le sentiment d’impuissance est palpable. À l’heure où le PSG mise énormément sur ses stars pour enchaîner les victoires et confirmer son statut de géant européen, perdre simultanément deux atouts aussi précieux relève du scénario catastrophe.
Marseille et Barcelone en ligne de mire
Et c’est là que le bât blesse : dans deux semaines, Paris affronte l’Olympique de Marseille, dans un Clasico toujours explosif, puis se déplacera pour défier le FC Barcelone en Ligue des champions. Deux matchs charnières, deux rendez-vous où chaque détail compte, et où l’absence de Doué et Dembélé pourrait se payer très cher.
Qui prendra leur place ? Gonçalo Ramos, Barcola ou Asensio pourraient avoir l’opportunité de s’imposer, mais aucun ne possède le profil exact ni l’explosivité de Dembélé. Quant à Doué, sa polyvalence et son sens du jeu au milieu manquent cruellement à l’effectif lorsqu’il n’est pas là.
Un coup psychologique redoutable
Au-delà de l’aspect tactique, c’est le mental de l’équipe qui risque d’en souffrir. Les joueurs, conscients que leur entraîneur Luis Enrique est lui-même convalescent après une opération, voient désormais deux coéquipiers majeurs rejoindre l’infirmerie. Une spirale inquiétante qui peut miner la confiance d’un groupe jusque-là porté par un début de saison éclatant.
Conclusion : un PSG face à ses démons
À Paris, on parle souvent de « malédiction des blessures » lorsque les grands rendez-vous approchent. Et ce qui devait être une trêve internationale tranquille s’est transformé en cauchemar. Le PSG devra prier pour que les examens de Doué et Dembélé ne révèlent rien de trop grave. Car sinon, la saison du club pourrait basculer bien plus tôt que prévu.
Une chose est certaine : le rêve parisien de dominer l’Europe vacille déjà, non pas à cause d’un adversaire, mais sous le poids cruel de son propre destin.