La Liga est de nouveau plongée au cœur d’une tempête.
Ce qui devait être un simple duel électrique entre Rayo Vallecano et le FC Barcelone a soudainement basculé en affaire nationale. La raison ? Un aveu stupéfiant du corps arbitral, filmé en coulisses, qui met en lumière les dysfonctionnements du système VAR et relance l’éternel soupçon d’un arbitrage “toujours favorable” aux Blaugrana.
Une première mi-temps sous haute tension
Au stade de Vallecas, l’ambiance était bouillante. À la 35e minute, un duel litigieux entre Pep Chavarría et Lamine Yamal a provoqué la chute de la pépite barcelonaise. Sans hésiter, l’arbitre principal Mateo Busquets a désigné le point de penalty en faveur des Catalans.
Mais le scandale est né d’un détail incroyable : le VAR ne fonctionnait pas pendant toute la première période, un problème technique “rare et accidentel” selon la Fédération. Résultat : aucune possibilité de vérifier l’action.
Les joueurs du Rayo ont quitté le terrain à la pause, ulcérés par la décision. Mais c’est dans le tunnel menant aux vestiaires que tout a explosé.
L’aveu capté par les caméras
Devant ses coéquipiers, le capitaine Isi Palazón a révélé la bombe :
“Les gars, l’arbitre vient de l’avouer… il a dit qu’il s’était trompé.”
Cette phrase, captée par les caméras de DAZN, est devenue virale en quelques minutes sur le réseau X (ancien Twitter). Les images montrent Palazón répéter le message, tandis que ses partenaires, entre colère et résignation, lâchent :
“On doit juste faire notre boulot. On ne peut plus compter sur l’arbitre.”
Ce court instant filmé dans le couloir est aujourd’hui au centre de toutes les discussions en Espagne.
Après-match explosif
Au micro de DAZN, Palazón a confirmé ses propos :
“Il m’a dit qu’il avait commis une erreur. C’est humain, tout le monde peut se tromper… mais bizarrement, ces erreurs vont toujours dans le même sens. C’est ça le problème. Sans VAR, c’est difficile d’arbitrer, mais ce soir, encore une fois, c’est Barcelone qui en profite.”
L’attaquant du Rayo a ajouté une couche historique :
“Déjà l’an dernier, à Camp Nou, nous avions subi une décision contre nous. Ça commence à faire beaucoup. J’apprécie le courage de l’arbitre d’avoir reconnu son erreur, mais la répétition de ces situations interroge.”
Sur la pelouse, Rayo a fini par arracher un nul valeureux face au champion en titre. Mais le résultat sportif est presque passé au second plan.
LaLiga réagit : une enquête ouverte
Le lendemain du match, les médias espagnols ont révélé que la commission d’arbitrage de La Liga avait été saisie d’urgence. Selon les premières informations, Mateo Busquets a été temporairement suspendu en attendant une enquête interne.
Officiellement, l’objectif est de comprendre :
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Pourquoi le VAR était hors service pendant 45 minutes.
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Si la phrase “je me suis trompé” correspond à une reconnaissance spontanée ou s’il s’agit d’une maladresse de communication.
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Pourquoi les pannes techniques semblent toujours apparaître dans des matchs impliquant des clubs du haut de tableau.
Un communiqué de la Liga précise :
“La transparence est essentielle. Nous devons garantir l’intégrité de la compétition. Les événements de Vallecas feront l’objet d’un rapport complet, et des mesures seront prises si nécessaire.”
L’opinion publique s’enflamme
En Espagne, les débats télévisés tournent en boucle. Les supporters du Real Madrid crient déjà au “favoritisme systématique” envers le Barça. Les fans catalans, eux, dénoncent une “campagne de persécution” destinée à déstabiliser leur club.
Dans la rue comme sur les réseaux sociaux, la question est sur toutes les lèvres : “Peut-on encore faire confiance aux arbitres espagnols ?”
Une crise de confiance pour le football espagnol
Ce n’est pas la première fois que La Liga est confrontée à un tel séisme. L’affaire Negreira – toujours dans les mémoires – avait déjà ébranlé l’image de l’arbitrage espagnol. L’aveu de Busquets, s’il est confirmé, pourrait devenir un nouveau chapitre sombre.
Pour beaucoup, cette affaire dépasse le simple cadre d’un match nul entre Rayo et Barça. C’est la crédibilité de tout le championnat qui est désormais en jeu.
Et pendant que l’enquête avance, une certitude demeure : chaque décision arbitrale à venir sera scrutée avec une suspicion sans précédent.