Dans les coulisses du football européen, une rumeur affole la planète : Gianluigi Donnarumma serait en passe de quitter le Paris Saint-Germain dans des conditions aussi étranges qu’inquiétantes. Le gardien italien, érigé en héros lors de l’Euro 2021 et arrivé libre à Paris en 2021, se retrouve brutalement mis à l’écart par Luis Enrique. Une décision qui a surpris même les plus proches du vestiaire parisien. L’entraîneur espagnol, réputé pour sa froideur tactique, aurait décidé que l’avenir de son équipe devait s’écrire sans “Gigio”.

Mais au-delà de cette éviction soudaine, c’est la manière dont le PSG gère son départ qui fait trembler l’Europe. Selon plusieurs indiscrétions, le club de la capitale serait prêt à céder son gardien titulaire pour une somme oscillant entre 30 et 35 millions d’euros, bien loin de sa valeur réelle. Manchester City, à l’affût d’une occasion, se serait immédiatement positionné. Pourtant, derrière cette “affaire en or” pour les Citizens, un parfum de manœuvre occulte commence à se répandre.
Des journalistes espagnols et anglais affirment en effet qu’un “accord secret” existerait entre Nasser Al-Khelaïfi et Pep Guardiola. L’idée serait simple : céder Donnarumma à prix cassé en échange d’un privilège futur sur un autre dossier mercato. Certains parlent d’un droit de priorité sur une star de City en fin de cycle, d’autres vont plus loin et évoquent même le nom d’Erling Haaland, dont le contrat comporte des clauses encore floues. Bien évidemment, aucune des parties ne confirme ces rumeurs, mais l’écho est déjà assourdissant.

Le vestiaire parisien, lui, serait secoué. Plusieurs cadres de l’équipe auraient interprété ce geste comme un signe inquiétant : le PSG serait prêt à sacrifier ses joueurs majeurs dans des arrangements obscurs. Pour certains supporters, le sentiment de trahison est palpable. “Comment peut-on brader le meilleur gardien du monde, celui qui nous a offert des soirées de gloire en Ligue des champions ?”, s’indignait un fan sur les réseaux sociaux.
À Manchester, la situation n’est pas moins délicate. Pep Guardiola n’aurait jamais envisagé de remplacer Ederson aussi brutalement. Le gardien brésilien reste une référence à l’Etihad, mais la direction sportive songerait à l’envoyer en Turquie, du côté de Galatasaray. Pour beaucoup, Donnarumma n’est donc pas une priorité sportive mais un outil de négociation, voire un pion dans une stratégie financière plus large.
L’affaire prend d’autant plus d’ampleur que Donnarumma, selon certains proches, se sentirait “humilié” par la tournure des événements. Mis à l’écart à Paris, proposé à l’étranger comme une simple monnaie d’échange, il vivrait des semaines de grande tension. Un membre de son entourage aurait confié à la presse italienne : “Gigio n’a jamais été traité de cette manière. Il pensait être une pièce centrale du projet PSG, et il découvre aujourd’hui qu’il est sacrifié dans un marché parallèle.”
Au-delà de l’aspect sportif, c’est l’image du PSG qui risque d’en sortir écornée. Le club, longtemps accusé d’acheter des joueurs à prix d’or, est désormais soupçonné de les vendre à perte dans des accords opaques. Une stratégie incompréhensible pour beaucoup d’observateurs, qui voient dans ce deal potentiel avec Manchester City une démonstration inquiétante de la puissance des clubs-États et de leur réseau d’influence.
Le feuilleton ne fait sans doute que commencer. Entre négociations financières, pressions médiatiques et colères de supporters, le futur de Gianluigi Donnarumma pourrait bien devenir l’un des plus gros scandales mercato de la décennie. Une chose est sûre : si l’accord venait à se concrétiser, l’Europe du football ne regarderait plus le PSG du même œil.