Le marché des transferts n’a jamais manqué de feuilletons, mais rarement une affaire n’a semblé aussi explosive que celle entourant Maghnes Akliouche. Le jeune milieu offensif de 23 ans, formé à l’AS Monaco et considéré comme l’un des plus grands espoirs de Ligue 1, est au cœur d’une tempête médiatique sans précédent.

Alors que Monaco a fixé un prix faramineux de 70 millions d’euros pour son joyau, une rumeur venue directement du vestiaire monégasque est venue bouleverser toutes les certitudes. Selon plusieurs indiscrétions, Akliouche aurait confié à certains coéquipiers son désir de quitter la Ligue 1 au plus vite, une révélation qui sème le trouble et menace d’imploser l’équilibre déjà fragile du club de la Principauté.
Officiellement, Monaco joue la carte de la fermeté. “Nous ne sommes pas vendeurs”, répètent les dirigeants. Mais la somme avancée laisse deviner une tout autre réalité : l’ASM se dit prête à ouvrir la porte… à condition que quelqu’un ose poser cette somme folle sur la table. En fixant ce tarif, Monaco pensait décourager le PSG et ralentir Manchester City. Pourtant, la stratégie pourrait bien se retourner contre eux.

Car en coulisses, la guerre est déjà déclarée. Le PSG, désireux d’attirer une nouvelle pépite française pour renforcer son identité nationale et préparer l’avenir après Mbappé, voit en Akliouche un profil idéal. Les dirigeants parisiens savent qu’une telle signature enverrait un message fort : Paris est capable de retenir les talents français sur son sol. Mais l’obstacle du prix reste immense.
De l’autre côté de la Manche, Manchester City observe la situation avec un sourire en coin. Pep Guardiola, séduit par la créativité et le pied gauche soyeux du joueur, rêve de le modeler à l’image de Bernardo Silva, autre ancien Monégasque devenu indispensable à son système. D’après des sources proches du dossier, City serait prêt à passer à l’action si le PSG insiste, dans l’objectif de couper l’herbe sous le pied des Parisiens.
Et c’est précisément là que les choses deviennent explosives. Car la fuite venue du vestiaire monégasque, évoquant le désir d’Akliouche de quitter la Ligue 1 “au plus vite”, pourrait changer la donne. Si cette information venait à se confirmer, elle affaiblirait considérablement la position de force de Monaco. Vendre un joueur qui ne veut plus rester devient une nécessité plus qu’une option, et les clubs intéressés le savent.
Dans le vestiaire de l’ASM, les tensions seraient palpables. Certains cadres craindraient que l’affaire Akliouche ne détourne l’attention des objectifs sportifs, notamment la Ligue des champions que Monaco rêve de retrouver au plus haut niveau. D’autres joueurs se montreraient agacés par ce qu’ils considèrent comme un traitement de faveur accordé au jeune milieu. “Il sait qu’il est suivi par les grands clubs, et ça commence à se voir dans son attitude”, aurait glissé un coéquipier sous couvert d’anonymat.
La presse espagnole et anglaise s’en mêle déjà, évoquant un possible rôle du Real Madrid ou de Tottenham, prêt à s’engouffrer dans la brèche si Monaco faiblit. Plus les jours passent, plus le dossier ressemble à une bombe à retardement, prête à exploser et à redéfinir la fin du mercato.
Pour l’instant, Akliouche garde le silence publiquement. Pas de conférence de presse, pas de déclaration officielle. Mais ce silence est interprété par beaucoup comme une confirmation tacite de son malaise. Les supporters monégasques, eux, oscillent entre colère et inquiétude. Certains estiment que l’ASM devrait le vendre immédiatement pour encaisser une somme record, d’autres jugent qu’il est indispensable de le conserver encore une saison pour espérer rivaliser avec le PSG et l’OM.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : le cas Maghnes Akliouche est devenu un véritable casse-tête pour Monaco, un duel psychologique entre Paris et Manchester City, et peut-être la première grande bataille de prestige de ce mercato.
Et si la fuite du vestiaire disait vrai, alors la question n’est plus de savoir si Akliouche quittera la Ligue 1, mais quand et vers qui il choisira de tourner le dos à la Principauté.