À Paris, les supporters du PSG se frottent encore les yeux, incapables de croire à ce qui vient de se produire. Selon plusieurs sources proches du club, la mère d’Adrien Rabiot, Véronique Rabiot, aurait envoyé une lettre manuscrite de sept pages directement au bureau de Nasser Al-Khelaïfi. Dans ce document décrit comme un mélange d’aveux, de larmes et de supplications, elle aurait imploré le président parisien d’ouvrir une porte de retour pour son fils, aujourd’hui en pleine tourmente après son passage désastreux à Marseille.

L’affaire fait grand bruit car ce n’est pas la première fois que Véronique Rabiot s’implique dans la carrière de son fils. Déjà connue pour ses prises de parole explosives lors de l’époque où Adrien portait le maillot parisien, elle avait souvent été perçue comme une figure encombrante dans les coulisses du club. Mais cette fois-ci, le ton serait bien différent : « Elle a reconnu les erreurs passées, elle a parlé d’humiliation vécue par son fils à Marseille, et elle a supplié Al-Khelaïfi de lui pardonner », confie une source interne qui dit avoir eu accès au contenu de la lettre.
👉 Dans ce courrier, Véronique aurait notamment écrit : « Adrien n’a jamais cessé d’aimer Paris. Marseille l’a rejeté comme un étranger. Il mérite une seconde chance, et seul le PSG peut le sauver. » Des mots lourds de sens qui, à en croire certains proches du vestiaire parisien, auraient profondément divisé les joueurs.
Car si une partie des anciens coéquipiers de Rabiot se montre ouverte à l’idée de lui offrir une rédemption, d’autres considèrent son retour comme une véritable trahison envers l’histoire récente du club. « Rabiot a tourné le dos au PSG quand il en avait besoin. Aujourd’hui il veut revenir parce qu’il est en difficulté ? Ce n’est pas une question de football, mais de loyauté », aurait lâché un cadre de l’équipe sous couvert d’anonymat.
Face à cette pression médiatique grandissante, Nasser Al-Khelaïfi n’a pas tardé à réagir. Et sa réponse a glacé tout le monde. Selon Le Parisien, le président qatari aurait tranché en une seule phrase : « Le PSG n’est pas un refuge pour les égarés. » Une déclaration brutale qui a immédiatement mis le feu aux réseaux sociaux, provoquant un véritable séisme dans l’opinion publique.
Les supporters parisiens, majoritairement, ont applaudi cette décision ferme. Sur Twitter, on pouvait lire des commentaires tels que : « Bravo Nasser, enfin un président qui ne cède pas à la pitié » ou encore « Rabiot a choisi son chemin, il doit en assumer les conséquences ». Pourtant, d’autres voix se sont élevées pour défendre l’ancien milieu parisien, soulignant que « chaque joueur mérite une deuxième chance ».
À Marseille, l’affaire a également créé une onde de choc. Les dirigeants olympiens, mis en cause dans la lettre pour avoir « rejeté » Rabiot, n’ont pas tardé à répondre par le biais d’un communiqué sec : « L’Olympique de Marseille n’a jamais rejeté Adrien Rabiot. Ce genre d’insinuations est infondé et ne fait qu’alimenter une polémique inutile. » Mais le mal était déjà fait : les tensions historiques entre Paris et Marseille n’avaient pas besoin de ce nouvel épisode pour s’enflammer.
Pour Adrien Rabiot lui-même, la situation devient intenable. Mis à l’écart à Turin, hué à Marseille et désormais rejeté par le PSG, son avenir semble plus incertain que jamais. Certains journalistes italiens parlent déjà d’une possible retraite anticipée, tandis que d’autres évoquent des pistes en Turquie ou en Arabie Saoudite.
Quoi qu’il en soit, cette histoire illustre une fois de plus le poids démesuré de l’image et des rivalités dans le football moderne. La lettre d’une mère inquiète a déclenché un tremblement de terre médiatique, un affrontement entre supporters, et une réaction présidentielle implacable. Une chose est sûre : à Paris, le nom de Rabiot continue de diviser, et cette saga ne semble pas prête de s’éteindre.