Le Paris Saint-Germain pensait avoir frappé un grand coup en obtenant l’accord personnel de Barış Alper Yılmaz, la nouvelle sensation turque de Galatasaray. L’attaquant polyvalent de 24 ans, capable d’évoluer sur tout le front offensif, avait donné son feu vert pour rejoindre la capitale française. Mais l’histoire a pris un tournant inattendu et explosif : Galatasaray, flairant l’intérêt parisien, a soudainement décidé de doubler son prix, créant un blocage total dans les négociations et ouvrant la voie à une crise interne au sein du PSG.

Selon plusieurs médias français, Yılmaz et son entourage s’étaient mis d’accord sur un contrat de cinq ans avec Paris, assorti d’un salaire généreux et d’un rôle clé dans le projet de Luis Enrique. L’Espagnol, qui réclame depuis des mois l’arrivée d’un joueur offensif dynamique et travailleur, voyait en Yılmaz la pièce manquante pour renforcer sa ligne d’attaque. Mais au moment de passer à la table des négociations, Galatasaray a lancé une véritable bombe : le club turc exige désormais une somme deux fois supérieure à la première estimation, dépassant les 40 millions d’euros.
Ce revirement a non seulement refroidi les ardeurs du board parisien, mais a aussi provoqué un véritable séisme en interne. D’après des sources proches du dossier, Luis Enrique aurait insisté auprès de Nasser Al-Khelaïfi pour “prendre le risque”, quitte à payer une somme jugée excessive, estimant que Yılmaz pourrait rapidement justifier l’investissement grâce à son profil unique et sa marge de progression. L’entraîneur espagnol, réputé intransigeant, aurait même laissé entendre qu’il ne tolérerait pas un nouvel échec sur le marché, surtout après avoir vu plusieurs pistes prioritaires s’évaporer au cours des derniers mercatos.
Mais du côté de la direction, le ton est tout autre. Al-Khelaïfi et ses conseillers financiers refusent catégoriquement de se plier aux exigences jugées “insensées” de Galatasaray. Le président qatari, connu pour son pragmatisme lorsqu’il s’agit de gros investissements, redoute que céder à cette inflation n’ouvre la porte à de nouvelles surenchères dans l’avenir. Résultat : un climat de tension électrique s’est installé entre le coach et sa direction, avec un risque de fracture difficile à réparer.
L’affaire ne se limite pas à un simple bras de fer entre Paris et Istanbul. En coulisses, un club de Premier League aurait déjà pris contact avec l’entourage du joueur, promettant de satisfaire les conditions fixées par Galatasaray. Certains observateurs évoquent même une offre en préparation, susceptible de doubler celle du PSG et d’écarter définitivement les Parisiens de la course.
Pour les supporters, la situation vire au cauchemar. Beaucoup craignent un nouvel épisode humiliant, où Paris se retrouve à initier un dossier prometteur pour finalement voir le joueur filer en Angleterre. Sur les réseaux sociaux, certains accusent Al-Khelaïfi de manquer d’audace, tandis que d’autres reprochent à Enrique de faire pression inutilement, comme si Yılmaz était l’unique solution pour renforcer l’effectif.
L’avenir du dossier reste incertain. Si Galatasaray maintient son prix astronomique et si un club anglais passe réellement à l’action, le PSG risque de perdre une cible jugée prioritaire. Mais si Enrique continue de hausser le ton, le club pourrait bien céder à la tentation, quitte à faire exploser son budget et alimenter de nouvelles polémiques sur sa gestion.
Une chose est sûre : derrière ce feuilleton se cache bien plus qu’un simple transfert. C’est la crédibilité du projet parisien qui se joue, ainsi que la relation de confiance entre l’entraîneur et sa direction. Et au rythme où vont les choses, l’affaire Barış Yılmaz pourrait devenir l’un des plus grands drames du mercato estival.